Comme toutes les histoires, celle-ci est née d’une idée. Un soir d’hiver 2018, Jean-François Puech, un quinqua débonnaire, poupard et déplumé, a décidé de créer une équipe de rugby avec ce que le monde comptait de marginaux, de parias, de sans-le-sou, de réfugiés et d’anciens taulards. À Bordeaux, l’ancien pilier d’Aurillac s’est d’abord servi du réseau de son fils, "un étudiant en sociologie", pour se frayer un chemin dans les squats de la ville, son nouveau terrain de recrutement.
Ma première expérience m’a mis sur le cul. Les squatteurs, des migrants pour la plupart, étaient tous massés dans des pièces sombres, minuscules, sans eau ni électricité. Les filles se prostituaient, les mamas contrôlaient le business. Les mecs, eux, parlaient de politique, de préfecture et de papiers toute la journée.... lire la suite sur midi olympique magazine